Les violences faites aux femmes : un fléau à combattre ensemble
Les violences faites aux femmes sont une réalité tragique et omniprésente qui touche toutes les sociétés, sans distinction de culture, de classe sociale ou d’âge. Elles peuvent être physiques, psychologiques, sexuelles ou économiques, et se déroulent souvent dans un contexte d’emprise et de domination. Ces violences ont des conséquences dévastatrices sur les victimes, affectant leur santé physique et mentale, ainsi que leur sécurité et leur bien-être.
Chaque année, des milliers de femmes subissent des violences de la part d’un conjoint, d’un ex-partenaire ou de proches. Certaines n’ont pas la force ou la possibilité de demander de l’aide. Cela fait de la lutte contre ces violences une responsabilité collective.
La violence conjugale commence après la violence psychologique, elle concerne toutes les personnes : origine, sociale, âge …
Les auteurs sont dans le déni et ils font du transfert
Oui une personne pétillante autour de vous, peut en fait cacher des coups, des violences ….
Quelques chiffres terrifiants :
- 1 femme sur 10, cela concerne très souvent notre cercle proche. Mais elles n’osent pas en parler car elles ont peur de montrer leurs problèmes
- À ce jour : 122 victimes mortes selon l association feminicide
- Estimation violence : 18 à 74 ans ( violences conjugales) : 321 000 femmes / an et 15% qui ont déclaré avoir porté plainte
- Violence sexuelle ( tentative ou violence) : 217 000/ an seules 6% ont porté plainte
Les différentes formes de violences au sein du couple
Les violences au sein du couple peuverl prendre plusieur fores et Sinsrivent dans la vie quotidienne des victimes : |
• Mariages forcés |
• Violences psychologiques et verbales : humiliations, menaces, chantages, insultes, harcèlement… |
• Violences physiques : coups et blessures, brûlures, morsures, mutilations, poussées, strangulations, utilisation d’armes, séquestration, meurtre… |
• Violences sexuelles : viols et agressions sexuelles, films pornographiques, prostitution sous contrainte… |
• Violences économiques et sociales : confiscation des revenus, interdiction de travailler, d’utiliser le véhicule familial, de sortir, de voir ses amies… |
• Violences administratives : chantage au titre de séjour, vol des papiers, rétention de documents administratifs… |
• Cyberviolences : comportements visant à connaître et vérifier, via les outils numériques, les déplacements et les relations sociales de sa partenaire, cyberviolences sexuelles (prendre et diffuser des photos pendant l’acte sexuel ou menacer de les publier), contrôle du compte bancaire à distance, cyber-contrôle (géolocalisation…), etc… |
Les violences s’installent progressivement, le pouvoir et le contrôle prennent de plus en plus de place dans tous les domaines. |
Le cycle des violences
Les violences fonctionnent par phases, la fréquence et l’intensité des violences sont de plus en plus rapprochées et de plus en plus graves
L’escalade :
L’auteur génère un climat de stress et de tensions. La victime peut ressentir de la peur, de la honte. Elle ne parle pas de ce qu’elle vit, n’a pas conscience que c’est le début du cycle. À cette période, l’agresseur va également isoler la victime vis-à-vis de son entourage (famille, ami-e•s…). Cet isolement peut être affectif, géographique, social, professionnel ou autre et s’associe souvent à une dévalorisation. La victime devient plus vulnérable et dépendante.
L’explosion :
La violence éclate, l’auteur passe à l’acte. Sa violence n’est pas toujours physique, il peut s’agir d’insultes, de violences psychologiques mais également de violences sexuelles. La femme est sidérée par la peur.
Le transfert des responsabilités :
L’auteur peut demander pardon. Il trouve des justifications à son comportement.
Il banalise et minimise les faits en responsabilisant et culpabilisant la victime.
La victime pense que cela ne recommencera pas et se sent coupable. Elle perd confiance en elle et ses repères.
La « lune de miel » ou le répit :
L’auteur change de comportement, il est attentif, agréable, il peut offrir des cadeaux. La victime retrouve un climat apaisé, et reprend espoir. Puis, le climat de tension s’installe à nouveau.
La répétition de ce cycle entraîne une forme de honte, de peur et d’accablement chez la victime qui va contribuer à verrouiller le secret. Il devient alors de plus en plus difficile de prendre la parole pour chercher de l’aide.
Les violences se répètent et s’intensifient dans le temps.
Comment agir ?
- Reconnaître les signes
- Isolement, peur constante, blessures inexpliquées, ou changement soudain de comportement sont des signaux d’alerte. Si vous les observez chez une femme de votre entourage, osez engager la conversation avec bienveillance et sans jugement.
-
Médecin / pharmacien : iPosez des questions sur la consommation d’alcool / drogue, comment cela se passe à la maison . Pourquoi ne jamais demander aux patientes : avez-vous déjà vécu des violences psychologiques / conjugales ? Un questionnement systémique devrait être mis en place, car quand le jour ou la femme se sentira prête, elle sera capable de le dire elle y retournera en toute confiance
Elle se sentira en confiance – mobilisation sociétale, la société ne le tolère
- Utiliser les numéros d’urgence
En France, plusieurs lignes d’écoute et d’urgence sont disponibles pour venir en aide aux victimes ou aux témoins :- 3919 : Violences Femmes Info – Un numéro anonyme et gratuit, disponible tous les jours.- le numéro de téléphone ne s affiche pas sur les factures de tel.
- 17 : Police ou gendarmerie, en cas d’urgence immédiate. On peut porter plainte dans l’endroit du choix de la victime et elle peut-être accompagnée par qui elle le souhaite ( asso ou amie- avocat) ou faire un signalement en direct au procureur ( être précis ds les faits – donner les identités )
- 114 : Numéro accessible par SMS pour les personnes sourdes ou malentendantes ou en cas de danger où parler n’est pas possible.
- En ligne : La plateforme arrêtonslesviolences.gouv.fr permet de signaler discrètement des situations de violences.
- Article de gouvernement pour dénoncer tout acte de violence : https://arretonslesviolences.gouv.fr/
- Soutenir les victimes
Offrir un soutien émotionnel, accompagner une femme pour déposer une plainte ou l’aider à trouver un hébergement sûr sont des gestes essentiels. Vous n’avez pas besoin d’être un expert, mais votre écoute et votre présence peuvent faire une grande différence. - Sensibiliser et agir localement
Chaque voix compte pour dénoncer les violences et promouvoir l’égalité entre les sexes. Soutenez les associations locales qui luttent pour les droits des femmes, participez à des campagnes de sensibilisation, ou informez-vous davantage pour devenir un allié actif.
Sur Angers, nous avons testé plusieurs établissements ou ils sont « censés » être formés pour mettre en protecttion les femmes, mais un certain nombre ont échoué…. De nombreuses personnes ne savent pas ce que signifié : Ou est Angela ? ( Lire l’article ) ou Je souhaite un cocktail Melle svp. Quand on entend cela, les personnes doivent mettre en sécurité les femmes de suite dans un endroit ou elle recevra l’aide nécessaire.
Il existe des mémos et accessoires mis en place par la Ville d’Angers, mais trop peu le prendre en considération, je vous remets donc des liens, pour vos bars / restaurants / Boîtes de nuit ..
Affiche : https://www.angers.fr/fileadmin/user_upload/villeangers-charte_vie_nocturne-a3-web-3.pdf
Mémo juridique complet : https://www.angers.fr/fileadmin/user_upload/annexe_2_memento_juridique_2024_charte_qualite_vie_nocturne.pdf
Des formations sur Angers sont mises en place également : https://www.angers.fr/fileadmin/user_upload/annexe_6_formation_vss_charte_qualite_vie_nocturne_2024.pdf
Demande de supports pour mettre dans les bars / restaurants .. : https://www.angers.fr/fileadmin/user_upload/annexe_7_demande_supports_communication_charte_qualite_vie_nocturne.pdf
Agissons ensemble
Aider les femmes victimes de violences, ce n’est pas seulement une affaire de justice, c’est un devoir humain. Si vous êtes témoin ou victime, sachez que des solutions existent et que vous n’êtes pas seul(e). Chaque geste compte pour briser le cycle de la violence. Ensemble, faisons de la solidarité une arme pour protéger et soutenir toutes les femmes.
Ne restons pas silencieux. Aidons. Écoutons. Agissons.
La honte doit changer de camps . On fait peser systématiquement aux victimes de rester alors que non . L auteur reste le seul responsable
Merci à Sophie pour les fleurs : https://lesbouquetsdesophie.fr/
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