Hôtel du Mail

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Adresse

8 Rue des Ursules, 49100 Angers

Contact

02 41 25 05 25

Le p’tit mot de la rédaction

Lors d’un shooting photo, ma douce Pauline m’a fait découvrir un lieu sublime situé dans le centre ville d’Angers, et jamais mais jamais je n’ai relevé la tête pour aller y jeter un coup d œil, prendre le temps d’aller rencontrer cette famille de passionnés car oui c’est vraie affaire familiale avant tout, Catherine, Christian et Thomas leur fils ont repris l’hôtel en 2009 ou ils ont restauré l’intégralité de tout l’intérieur de l’hôtel de 2014 à 2018. Quand on rentre dans la cour, on se sent dans le Sud, les villages de Provence, alliant détente, repos, cocooning.

L’hôtel comporte 25 chambres, toutes décorées avec goût et élégance aux univers différents. Mais que dire de l’accueil ❤️✨ juste tellement humain et chaleureux 🥰

Mais saviez-vous que cet hôtel a une réelle histoire ?

Situé derrière l’Hôtel de Ville, ancien collège de l’Oratoire, l’Hôtel du Mail fait parti des anciens bâtiments du Couvent des Ursulines dont les terrains furent à l’origine la propriété des Cordeliers.

C’est vers 1637 que les religieuses ursulines s’installèrent sur ce lieu avoir occupé précédemment le logis de Puy-Gaillard, Rue Lionnaise (cet hôtel abritera suite la communauté du Carmei).

Elles édifièrent entre les Rues de l’Hôpital (actuelle rue David-d’Angers) et du Mail, nouveaux bâtiments en agrandissant et en réaménageant les hôtels particuliers déjà existants pour se consacrer à leur activité d’enseignantes.

Elles dispensaient des cours aux jeunes de la ville d’Angers.

Pour respecter le vœu de clôture, elles n’hésitèrent pas à fermer la voie de communication reliant la rue du Mail à celle de l’Hôpital qui s’appelait à l’origine rue Ney qui ne fût rouverte qu’après la Révolution sous la dénomination de Rue des Ursules.

Selon le Chanoine Rondeau, Auteur d’une étude sur les Ursulines Angers, bâtiments de l’actuel Hôtel du Mail constituaient l’ancien parloir et différents bâtiments servitudes.

À la Révolution les biens furent saisis et vendus nationalement à Jean-François ingénieur civil (15 juillet 1797) .